Anaïs Roland et Léa Da Cruz vont faire briller la flamme !
À 17 ans, Anaïs baigne dans le monde du judo depuis ses 6 ans. Un sport qu’elle découvre, à l’ACSAM, un peu par hasard en raison de ses origines franco-japonaises.
Pourtant, très vite, être sur les tatamis devient une évidence pour elle. « Dès 7-8 ans, j’ai tout de suite aimé le côté compétition mais aussi les valeurs enseignées par le judo. » Habituée à s’entraîner avec des garçons, Anaïs se forge un caractère. « J’ai appris à ne pas avoir peur de me faire mal, à ne jamais rien lâcher. »
Un dépassement de soi qui l’amènera à plusieurs titres de championne du Val d’Oise et un 1/16ème de finale aux championnats de France de 2e division en -63 kg (catégorie cadette), l’année dernière. Passionnée également d’équitation, elle a participé à 162 compétitions dont six championnats de France, devenant vice-championne de France en 2019.
Lorsqu’en janvier, elle apprend qu’elle portera la flamme, Anaïs ne s’y attendait pas. Ce qui n’empêche pas la jeune fille d’être fière de participer à un évènement unique. « C’est la concrétisation de mes années de sport et certainement la plus belle ligne possible sur mon palmarès ! Je porterai la flamme pour mon entraineur, mes amis et ma famille qui m’ont toujours soutenu. »
Si elle voit son avenir dans les airs – elle qui aimerait devenir pilote de ligne -, la jeune judokate a la tête sur les épaules. Cette année, elle a choisi de mettre de côté les compétitions pour se concentrer sur son baccalauréat. Mais qu’importe pour Anaïs, le sport lui apporte énormément même sans l’adrénaline des compétitions : un équilibre dans sa vie mais aussi de belles amitiés !
Et elle est sûre d’une chose, le judo fera toujours partie de sa vie. Et Anaïs fera bientôt partie de l’Histoire des Jeux pour toujours…
Aussi loin que s’en souviennent ses parents, Léa Da Cruz n’a toujours eu qu’une chose en tête : chausser ses crampons ! « Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, elle est toujours sur le terrain », sourient ses parents.
Au FC SAM depuis ses 6 ans, elle débute avec les garçons jusqu’à ce que la section féminine voie le jour en 2018. Chouchoutée chez les garçons, elle devient un mentor pour les filles qui découvrent le football. « Je jouais déjà depuis un moment donc j’étais plus à l’aise avec le ballon. C’était naturel de les aider à progresser. »
À 12 ans, Léa choisit d’enfiler les gants. « J’aime l’idée d’être le dernier rempart et de faire l’arrêt décisif. » Un poste clé qui colle à son mental de guerrière. Outre ses qualités sur sa ligne, son jeu au pied et sa vision du jeu font de Léa une gardienne de but avec un gros potentiel, participant grandement à la troisième place décrochée par son équipe en Régionale 1 la saison passée.
Affronter de grosses cylindrées (PSG, Paris FC, Fleury) a motivé Léa à viser plus haut. Pour cela, elle passe des détections pour intégrer un centre de formation. « J’ai passé des tests au Paris FC, Le Havre, Reims et aussi l’INF Clairefontaine, où j’ai atteint le dernier tour des sélections. » Si pour l’heure Léa n’a pas encore été retenue, sa motivation est toujours intacte. « Je suis fière d’elle car il faut un gros mental pour ne pas baisser les bras après un échec », souligne sa mère.
Loin d’être impressionnée à l’idée de porter la flamme, Léa est avant tout fière d’avoir été choisie. « C’est un moment unique dans ma vie. Représenter ma ville, les jeunes de mon âge mais aussi toutes les filles qui font du foot, c’est quelque chose d’incroyable. »
En attendant d’atteindre son rêve de devenir joueuse professionnelle et d’être sous les projecteurs, Léa en aura un avant-goût le 19 juillet. Sans pression comme toujours !